Retraité depuis deux années, après, selon la formule consacrée « de bons et loyaux services », j’ai décidé de de renouer avec le fil de mes engagements antérieurs En somme écrire sur l’actualité au Sénégal, en Afrique et dans le monde est une continuation de la politique par d’autres moyens.
Parce que j’ai choisi la République, la démocratie et ses institutions, qu’assure le suffrage universel. Le malheur de l’Afrique a toujours été le fait de ces pouvoirs messianiques souvent militaires soi-disant dépositaires de la volonté populaire. Ils se sont toujours achevés par des massacres, prébendes, gabegies et finalement par un recul de plusieurs décennies dans la marche vers le développement.
Ecrire sur le chaos du monde actuel.
Ecrire sur la guerre en Ukraine ou pour reprendre la formule de Edwy Plenel un impérialisme russe, qui défend une vision du monde conservatrice et identitaire, comme une alternative à la démocratie, massacre des populations et menace d’anéantir l’humanité par le nucléaire.
Ecrire sur les hordes djihadistes qui assassinent, violent et veulent effacer un millénaire de civilisation Mandé sur toute l’Afrique de l’Ouest, qui a vu naître la charte de Kurukugan Fuga (La charte du mandé), élaborée par le Mansa Soundjata Keïta, contemporaine de La Magna Carta ou Grande Charte, octroyée le 15 juin 1215, par le roi Jean d’Angleterre, aux barons anglais.
Ecrire sur mes coups de cœurs.
Ecrire sur la sensation que procure la musique de Coltrane, de Miles, Toumani Diabaté et Ali Farka Touré et les chants de Ndiaga Mbaye, Kouyaté Sori Kandia, Médina Sabakh…
Ecrire mes sensations devant un tableau de Raphael, de Léonard, du Caravage, de Picasso, de Matisse. Dire mon admiration devant une peinture de Khalifa Guèye, de Chris, de Tony Okujeni.
Et enfin, écrire sur les sensations que procure la découverte d’autres cultures, des hommes et des paysages par le voyage.
